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Nos photos - Nos droits d'auteur : ce qui change en 2018

12/01/2018 | Lu 7698 fois |


Photos
Vous connaissez peut-être la banque de photo Orphéa. C'est celle de Radio France, mais jusqu'ici il n'était pas très intéressant d'y mettre vos photos.
Fin février, tout devrait changer car :
 
  • Une application Orphéa devrait être disponible pour nos smartphones. Elle permettra d'envoyer directement une photo sur la banque. Beaucoup plus simple que de chercher le bon câble ou d'attendre que le mail arrive quand on a envoyé la photo à un collègue, à un journaliste web ou à soi-même. La photo est disponible pour tous et surtout très vite.
 
  • La banque de photos Orphéa sera connectée au back-office des différents sites de Radio France. Beaucoup plus pratique, lorsque vous rédigez un article.
 
  • Orphéa sera reliée à une agence photo externe (l'appel d'offre est en cours). L'agence photo pourra "se servir" parmi nos photos, comme elle le fait déjà dans les photos de la PQR, et les commercialiser. Ceci mettra du beurre dans nos maigres épinards actuels.
 
Si l'une de vos photos est exclusive, l'agence saura la valoriser. Pour mémoire, la dernière photo exclusive en date, réalisée par un journaliste de France Bleu lors de la catastrophe de Millas (plus une vidéo), a été donnée gratuitement par le directeur de l’information de France Bleu à tous les médias, au mépris des accords en vigueur et de la qualité du travail de ce journaliste.
 
Les milliers d'euros que cette photo et cette vidéo auraient rapporté devront tout de même être versés par Radio France, car l'accord signé par la direction avec la SCAM prévoit :  
« Les Parties conviennent que toute mise à disposition d’un tiers de photos ou séquences vidéos a vocation à être valorisée au titre des droits d’auteur par Radio France, y compris dans la mesure où elle ne ferait pas l’objet d’une cession à titre onéreux. »
 

Droits d'Auteur
Jusqu'ici, c'est Radio France qui vous les versait une fois par an. Elle vient d'ailleurs de le faire, avec plusieurs mois de retard.
Désormais, c'est la Société civile des auteurs multimédia (SCAM) qui prend le relais. C'est plus simple et plus sûr dans l'époque que nous vivons et probablement plus intéressant financièrement parlant. Cela nous permettra de toucher également les fruits de l'accord INA dont nous sommes partenaires.
 
Ce qui change pour les journalistes, c'est qu'il faut s'inscrire à la SCAM pour recevoir notre dû. Le faire avec retard n'a pas d'incidence, la société conserve vos droits jusqu'à ce que vous soyez en mesure de les percevoir.
C'est également pour cette raison que lors de l'inscription certains touchent plus que d'autres : ce sont les fruits de l'accord INA mis de côté pour chacun. Les plus anciens ont évidemment un reliquat plus important.
 
L'inscription se fait directement sur le site de la SCAM
Vous avez ici le mode d'emploi que nous avons rédigé.